L'entrée en scène des nouveaux élèves

" de rien "

il la regarda avec sa crème partout et il éclata de rire, mais sans pur autant être blessant il alla chercher une serviette pour la demoiselle et la lui tendi

" T'as l'aire d'aimer ça "

Angel se remit à rire son jolie sourire,

" tant que ce n'est pas trop ça vas, mais sinon je préfère le salé "

il ouvrit l'étuit de son violon et marqua quelques notes de musiques sur son carnet, il était du genre à marquer toute les mélodie qui lui passait par la tête à l'instant même où elles y passait, il caressa le bois du violon et referma l'étuit

" Le salé? Beeeeeeeh! "

Alice fit une grimace pour exprimer son dégoût. Bien sur ça n'avait rien de moqueur.

" Alice mange parfois du salé, mais Alice préfère tout de même le sucré! Le salé, c'est pour se nourrir mais le sucre c'est pour se faire plaisir! Alice adore ce qui fait plaisir! "

C'était bien une gamine et s'il y avait une chose qu'il ne s'attandait pas à trouver au pensionnat c'était bien une gamine vue qu'il y avait entre autre des délinquant entre ces murs dont lui d'ailleur

" à chacun ses goûts, tu joues de la musique ? "

Angel lui sourit du piano il avait toujours trouvait ça jolie mais il n'avait pas vraiment envie d'en jouait, lui il jouer por l'espoire que la musique qu'il entendait de la cave lui donnait quand il était petit c'était un peu sa revenche à lui

" c'est pas facile au début mais quandon commence ça vas mieux, je joue aussi de la harpe "

il se souvenait encore du jour où il avait trouvait l harpe dans les vieux carton de sa cave et où il avait commeçait à en jouer sans rien connatre à la musique mais dans ces moment là au moins il oubliait son père et ses souffrances,l'ombre de ses souvenir passat attristant le regard du jeune homme

Angel avait perdu son sourir, mais il continuait à écouter l'enfant

" C'est vrais que les boîte à musique produise elles aussi de beau so, si tu veux un jours je te jouerai un mrseau de harpe "

il fini sa pomme et carressa d'un doigt distré une de ses cicatrices

" Oh oui, Alice aimerait beaucoup! " répondit la petite fille entousiasmée.

Puis elle sortit une montre à l'ancienne et regarda l'heure. L'aiguille allait d'un chiffre romain à un autre sans cesser ses doux tic tac.

" Oh, il est déjà six heures, Alice doit vite partir installer ses affaires avant d'aller dormir! "

Elle descendit de sa chaise et reprit sa valise installée à côté d'elle.

" Alice espère qu'elle te reverra. Bonne soirée. "

Et sur ces mots, elle partit en direction des chambes, traînant sa grosse valise derrière elle.

~> Chambres

Le chauffeur l’observait, il voyait bien son regard se poser sur lui dans le petit miroir. Mais cela ne le perturbait pas, il continuait de regarder le long défilé de paysage par la vitre de la voiture. Il jetait de temps en temps un regard en direction de l’homme à l’avant.
Il était assit, les jambes pliées sur le siège et il avait passé ses bras autour. Sa valise était dans le coffre, on pouvait l’entendre cogner quand il freinait trop brusquement. Dans sa tête ça criait à chaque fois… * Crétin, tu peux pas faire gaffe ?! * Alors, Ryohei fermait les yeux et souriait doucement.
Enfin, ils arrivèrent devant les grandes portes du pensionnat. Il ne sortit pas tout de suite de la voiture et tous deux observèrent un instant le bâtiment. Il déplia lentement ses jambes et les déposa sur le sol de la petite voiture grise.

" Eh p’tit gars…Fais gaffe quand même… "

*Pas besoin de tes conseils pourris !*

Voilà, il souriait de nouveau…Il sortit de la voiture et referma dans un léger claquement la portière de la même couleur que tout le reste. Ryohei sortit sa valise, elle était rectangulaire comme toutes les autres valises communes et d’un brun foncé. Elles étaient presque toutes noires, il en voulait une différente.
Et maintenant la voiture s’en allait. Une croix sur le passé ? C’était pas si simple et ce pensionnat n’allait sûrement rien arranger puisque se dire qu’ils étaient là à cause de leurs problèmes ne faisait que leur rappeler.
*Tu vas rester là longtemps à regarder ces putains de portes ?! *

Il entra donc, poussé par la voix qui ne cessait de se plaindre. Ce n’était pas tout comme il l’imaginait mais c’était dans l’ensemble très ressemblant aux autres pensionnats normaux. Il y avait un peu de monde dans la grande salle. Pas sa nouvelle famille, ça il n’en aurait plus. Il n’en voulait plus. Juste des personnes étrangères à lui dont il se moquait complètement.
Il décida juste de s’asseoir quelques minutes et de contempler ces vieux murs en silence. La salle était remplie de tables mais il alla s’asseoir dans un coin au sol et posa son dos contre le mur. Quelques regards se tournèrent dans sa direction, il ne s’en préoccupa pas et continuait de déplacer ses yeux couleur verte dans les différents recoins de la pièce. Vert ? Oui, ils étaient comme ça aujourd’hui.

Kenzo descandit de l'espèce de voiture poubelle. Pas de chance le conducteur était un homme, d'ailleurs en court de route il lui avait tenu la conversation et à force il avait mit de la musique pour que son passager ferma sa boite.
"Vous aimez les femmes?"
"Tait-toi"
"Comme elles sont charmantes..."
"..."
"Vous avez l'air coincé...Robert"
"Je m'appelle pas Robert"
"Pas grave, vous avez la tête d'un européen, ca vous va bien."

Et cela se poursuivit tout le long du trajet...non rien ne lassait réellement le jeune garçon âgé de 18 ans qui savaient déjà beaucoup sur les femmes.
Il regardait par la vitre les chemins de campagnes s'allongeant de plus en plus...il allait en pleine brousse sans doute.
Mais après un moment de silence il dit d'un ton plutôt enjoué:

"Dites Robert"
"Moi c'est pas Robert"
"Oui oui...dites-moi...vous n'êtes pas homosexuel j'espère?"
"Pourquoi cette question ridicule?"
"Oh pour rien, je vous assure..."
"T'es sencé me faire peur?"
"J'ai eu peur pour moi surtout."

Il lui jetait des petits regards dans le rétro...et Kenzo lui faisait des petits sourires, se payant sa tête plus qu'autre chose en fait.
La voiture s'arrêta... Kenzo sortit, et attrappa la valise que lui tendait le chauffeur...puis, avec sensualité et surtout délicatesse il remit correctement la cravate de l'homme qui se tenait devant lui.

"Ca été...un réel plaisir de parler avec toi Robert"
"Pas d'quoi."

Puis Kenzo glissa un petit carton dans la poche de la veste de "Robert" et en s'éloignant il lui fit en lui tournant le dos.

"On se tutoie maintenant hein."
Le garçon s'arrêta, levant une main pour lui donner un style décontracté. Il se retourna, et pointa du doigt pas petite carte qui dépassait de la poche du chauffeur.
"Pour ta femme, si jamais elle se sent seule."

Il remonta le petit chemin qui menait au pensionnat...
"Bon...ou je vais moi?"
Ne trouvant rien de mieux à faire, il entra par les grandes portes et se retrouva dans la grande salle.Enfin...c'est ce qu'elle laissait paraître.

Ryohei laissait son regard se poser sur les personnes qui passaient. Sans discrétion il les fixait, les détaillant. Aucun d’eux n’osait dire quoi que ce soit. C’est vrai qu’il devait paraître étrange assis dans son coin, mais les autres n’étaient pas là par hasard. De toute façon, pour lui il n’était pas fou. Il avait juste quelque chose de différent…

*Que tu crois mon pauvre. Fais toi une raison…*

C’était pas si dramatique, n’est-ce pas ? Il n’était pas si seul aussi.
Ryohei l’aurait peut-être préféré cette solitude. Il n’en serait pas là aujourd’hui, mais elle ne cessait de lui répéter que ça n’avait rien à voir.
Il se releva lentement en s’appuyant contre le mur froid de cette grande pièce. Sa valise était posée à côté de lui. A ce moment un jeune homme entra, il devait être nouveau aussi. Il tira de sa poche un papier froissé. Il était écrit le nom de son colocataire dessus. Il s’en approcha et une fois devant lui, il ne prononça aucun mot. Ce n’était pas utile de parler, il n’aimait pas ça d’ailleurs.
Ryohei tendit la petite feuille juste devant son visage, comme pour demander si c’était lui son nouveau colocataire.

*Moi je trouve qu’il a bien une tête à s’appeler comme ça.*

Pas de commentaires, pas un sourire. Si ce n’était pas lui, tant pis, il irait directement à sa chambre et verrait quand il arrivera. En attendant, il était planté devant ce garçon, un petit papier tout chiffoné à bout de bras.

Kenzo était donc maintenant dans l'espèce de grande salle qui abritait pas mal de...?....de fous? Oui le mot devait être exact. Mais Kenzo n'était pas fou...enfin pour lui c'était normal.
Il inspectait les lieux, cherchant juste des filles en réalité...hé bien il aurait de quoi s'amuser un peu.

*Ne tue personne quand même*
*C'est si amusant...non je blague*

Etant une personne qui est tout le temps sur un côté plutôt relax, il prend tout ce qui est dramatique en humour, ou plutôt c'est ce qu'il fait croire et laisse paraître. Maintenant qu'il était dans la grande salle, ou devait-il aller? A la chasse? Déjà?

C'est alors qu'un jeune homme lui tendit un papier devant les yeux, muet comme une tombe...Kenzo leva un sourcil rapprochant sa tête du papier, ne comprenant pas très bien ce que ce type voulait lui dire... P'tet qu'il parlait pas sa langue...
Mais, en lisant le bout de papier il comprit vite...

"Salut mon coquin..."

Il porta une main à son menton, levant les yeux au ciel...un air d'intellectuel...hilarant?
Puis, avec délicatesse, il ponctua par un "mmmmmh" sa nouvelle phrase...

"Mmmmh, tu te dis surment que j'ai une gueule à m'appeller Kenzo...ca fait parfum c'est ça? Hé bien oui, je suis ton colocataire...euh..."

Mais voyant que le bonhomme de décollait pas les lèvres, il reprit un peu de serieux, passant la langue sur le piercing qui ornait sa lèvre inférieure.
Son "interlocuteur" aussi en avait un... c'était peut-être répendu ici.

"Dis-moi mon chou, tu vas me dire ton nom ou tu comptes faire un pendu pour que je le devine?"

Le nouveau était bien son colocataire. Il était un peu plus grand que lui. Il semblait avoir de l’humour…Au moins il ne s’ennuierait pas à l’écouter parler, s’il en prenait la peine toutefois. Il semblait désinvolte et se moquer de se qu’on penserait de lui alors qu’il prenait un air qui se voulait drôle. Premier contact plus que parfait…
*Tu le laisses t’appeler comme ça ?!*
Il répondit seulement par un sourire, à Kenzo mais à la voix aussi. Il lui sortit un autre surnom, peut-être pour le mettre mal à l’aise ? Il s’en fichait. Et ce n’était pas dérangeant après tout.
Ryohei allait bien se présenter, c’était la moindre des politesses après tout. Il attrapa d’abord sa valise de sa main droite et se retourna calmement vers le jeune homme.

"Ryohei…"

Après un instant où il l’observa de la tête au pied, c’était un peu comme une manie chez lui, il se retourna et se dirigea vers les escaliers. Il ne s’arrêta pas et ne fit que ralentir légèrement quand il reprit parole une deuxième fois.

"Tu restes là ?"

Sa voix était grave mais pas trop, comme s’il n’avait pas tout à fait mûrit. Ca lui permettait aussi de faire les aigus lorsqu’il chantait. Il n’attendait pas que Kenzo réponde, Ryohei avançait toujours vers les grands escaliers. Il espèrait que sa chambre soit quand même correct, quoi qu'on en dise, avoir vécu longtemps dans cette grande maison avait fait qu'il s'était habitué au confort.

~> Dortoirs.

Pourquoi la majorité des chauffeurs de taxi des environs étaient des hommes ? Une femme est tout aussi apte à conduire qu'un homme, enfin , surtout plus rassurante pour Ai.Dès l'instant où elle était montée dans la voiture, son cauchemard avait commencé. Au bout de maintes et maintes tentatives de communication, le pauvre chaufeur avait compris qu'il ne fallait pas manifester de signe de vie apparent devant elle.Si elle avait pu, elle aurait fait le voyage dans le coffre, ou encore mieux, elle serait partie à pied.Mais le mal était fait, elle était désormais condamnée à rester plus d'une heure recroquevillée sur la banquette arrière, la tête cachée entre ses bras.Une fois arrivée à destination , elle ouvra la porte brusquement et tira son sac avec elle. Oubliant un detail....L'homme bondit de sa voiture et cria à la jeune fille:

" Eh, mam'zelle, faudrait peut-être payer ! EHHH "

Trop tard, elle était déjà partie en trombe vers les portes du pensionnat, courrant sous la pluie comme une sprinteuse, avec son sac pesant à la main et ses cheveux emmelés et humides devant le visage.Elle se jeta litteralement sur la porte et manqua de trébucher sur la marche à l'entrée de la grande salle.Elle s'arrêta, les mains sur les genoux, le souffle court et surtout la peur au ventre.Elle risquait d'en rencontrer bien plus, des hommes.La jeune fille releva alors la tête.Il y en avait un où deux presents dans la salle..Premier reflexe: Se rabattre sur le mur et se preparer à le raser.Ai avait l'habitude maintenant, c'était un peu des gestes de prevention.Toujours contre son mur, elle fixait les gens, terrifiée.Elle avait terriblement mal au ventre...où plutôt à la tête, elle ne savait pas très bien en fait.

***

"- Mais voyons Ai, c'est ridicule , ces pauvres hommes ne t'ont absolument rien fait ...Qu'est ce que je dois dire, moi, à tes professeurs ?"

La jeune collégienne était contrainte et forcée d'affronter sa phobie, mais enfin bon , persone ne pouvait donc la comprendre? Etait-elle vraiment si bizarre que ça,sa peur?Tous les jours, affronter ces yeux ronds qui l'observaient, ces crises et ces pleurs, tous les jours la psychologue à heures fixes, sans parler des moqueries et des insultes

" - Eh, Fukuda j'te fais peur comme ça ? "

Bien sur que oui, imbecile.Tracer, c'était tout ce qu'il y avait à faire, malgré ses jambes qui tremblaient et son coeur qui tambourinait au fond de sa poitrine...

" Jeune fille, tu ne dois pas craindre ceux qui t'offriront un jour une famille, un mariage et une situation stable..."

- Alors je ne veux pas d'enfants.

-Ai .. Tu n'es quand même pas ...lesbienne ?! Enfin c'est contraire aux règles, tu ne peux pas vivre ainsi dans le péché !"

Franchement, est-ce que Ai elle-même savait si elle aimait les filles ? Et en quoi ce serait un péché ? Saleté d'Eglise ...

***
La jeune fille cessa de penser à ces souvenirs négatifs et traça, comme toujours ...

=> Dortoirs

Tenshin été dans la voiture de son tuteur, Kawada. La radio tournée, il écouté snas vraiment y préter attention les chansons qui passer. il battait le rythmes sur ses genoux, perdu dans le paysage. Son tuteur conduisait doucement, la pluie battante empéchant une visibilité nette de la route. Alors que sur la radio passer une chanson de system of a down, "toxicity", son tuteur, sont tuteur baissa un peu le son et dis:

"Dis moi, Tenshin...

-Mmmh, oui, kawada-san?

-J'aimerais que tu me laisse la chose qui se trouve dans ton portefeuille...

-Hein!? mais, Kawada-san, je ne...

-Ne me prend pas pour plus bête que je suis veux-tu?"

Tenshin baissa la tête en esquissant un maigre sourire, qui ne fut que furtif, voir imperceptible. il plongea la main dans sa poche, en sorti son portefeuille, et pris le bout de Shit qu'il y'avais à l'intérieur.

"Jette le par la fenêtre...

-Mais, Kawada-san, vous savais bien que je l'ai depuis..."

la voiture pila brusquement, Kawada, se tourna vers Tenshin. Il rajusta ses lunettes, et d'un ton calme, mais sec, répéta sa phrase:

"Jette le..."

Tenshin baissa la vitre, et le jetta, sans laisser transparaitre la moindre émotion. il remonta la vitre, et la voiture reparti.

"Je l'avais depuis que j'avais ramenais Ange au pensionnat. Il n'était plus bon, il était la depuis prés de 1 an...

-Raison de plus...

-Pardon, kawada-san?

-je savais que tu possédé ce morceau. je t'ai laissais le garder pour que tu n'oubli pas la promesse que tu a faites à Ange... mais maintenant, c'est...

-Différent?"

Tenshin remonta le volume de la musique, et regarda par la fenêtre. il apercu au loin une grande batisse. le pensionnat où il devait allé. Lorsqu'il arrivèrent devant l'entrais, la pluie avait cesser. Tenshin regarda l'ettablissement et se tourna vers kawada:

"vous pensez que ces un etablissment fumeur?

- c'est pas une prison, c'est juste un pensionnat. Puis tu devrait arrêtez de fumer, tu sais."

Ils descendirent de la voiture. Tenshin pris ses affaires dans le coffre, puis il se regarda succesivment le batiment, puis kawada:

"Kawada-san, je peut vous demander un truc?

-oui, Tenshin?

-Prévenez moi, si elle se réveille..."

Kawada souris et acquiessa de la tête. Il nettoya ses lunettes, puis monta dans la voiture. Il baissa la vitre, et dis à Tenshin:

"Pas de bétises, OK? j'ai pas envie de me tapez le trajet trois fois par semaine, mmmh?"

Tenshin fit un signe de la tête, mais ne souris pas. la voiture demarra, et Tenshin passa la porte d'entrée du pensionnat.

Il faisait bien froid dehors lorsque Yuna arriva en voiture.Le ciel était gris et le vent soufflait.Elle avait le nez dans son écharpe, une gros manteau et une jupe qui lui arrivait au genoux.Elle portait également des gros collants.Pour l’instant dans la voiture il faisait seulement frais, elle redoutait le moment où il faudrait qu’elle sorte de la voiture.Le chauffeur ne disait rien,il la regardait de temps en temps dans le rétroviseur pour voir si elle n’avait pas des moments de folie.Elle n’aimait pas comment il la regardait :

‘ Qu’est ce qu’il y a ? T’as peur que j’te mette en sang toi aussi ?! ’

Elle soupira puis reposa son regard vers le paysage qui défilait…Le chaffeur répondit :

‘ C’est dommage que vous ayez blessé cette homme.Vous avez pourtant l’air d’etre un petit chattons très aimable pourtant vous faites des choses bien dangereuses.’

‘ Ce que j’fais ne te regarde pas.Alors si tu pouvais la fermer maintenant ça serait bien’

Yuna referma la vitre qui les séparaient pour ne pas pouvoir l’entendre.Qu’est ce qu’elle aimait pas qu’on la critique comme ça ! Elle ne regrettait absolument pas ce qu’elle avait fait avec Ren.D’ailleurs elle ne comprenait toujours pas pourquoi il avait tenté d’abuser d’elle alors qu’elle le payait plutot bien.Mais elle essaya de ne pas repenser a cette histoire.Ils arrivèrent devant un grand batiment.Le pensionnat. Arf, il fallait maintenant descendre de la voiture.

*Brr..Fait un froid de canard ici…*

Le chauffeur prenait vraiment son temps pour sortir la grande valise de Yuna et la posa a ses pieds :

‘ Je ne peux pas vous accompagner plus loin.Adieu mademoiselle.’

Il retourna dans le voiture et s’en alla en laissant Yuna dehors. Elle entra avec un peu de mal a cause de sa valise. Finalement c’était une mauvaise idée de prendre autant de vêtements.Une grande salle réchauffée se présenta à elle.Ca faisait du bien !Cette salle était vidé, il n’y avait pas un chat…Peut etre que quelqu’un allait venir alors elle attendit un peu.

"T'es sûre de ne rien avoir oublié?"
"Vous croyez quand même pas que je voudrais rester une seconde de plus ici?!"

Junko laissa la directrice dans son bureau sans la saluer, elle attrapa sa valise au passage et sortit pour rejoindre la voiture qui l'attendait devant le pensionnat pour filles. Elle entra dedans et directement vissa les écouteurs à ses oreilles, elle laissa quelque fois le chauffeur dans le silence avant qu'il ne comprenne qu'elle ne l'entendait pas. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait augmenté le son la première fois qu'il avait voulu lui adresser la parole.
Une fois devant le pensionnat c'est lui qui ouvrit le coffre pour lui passer sa valise, elle lui prit des mains et monta les marches qui donnaient sur la grande porte sans même lui dire un mot. Elle n'en avait pas envie.
Elle entra dans la grande salle, la différence de température par rapport à l'extérieur se faisait fort ressentir. Elle s'avança un peu, elle ne savait pas où elle devait aller. Elle posa sa valise au sol juste devant ses pieds et jetta un regard sur la salle. Ce qui l'enchantait de venir vivre ici c'était surtout qu'elle aurait plus de libertés dans son emploi du temps, elle pourrait enfin faire ce qu'elle voulait en évitant le plus possible les autres.

Mais en attendant elle ne savait pas où aller et ce qu'elle devait faire. Tout ce qu'il y avait dans cette salle c'était surtout des tables et puis une fille à l'air perdue en plein milieu. Ce devait sûrement être aussi une nouvelle qui venait d'arriver, et puis si elle restait là c'est qu'elle ne savait pas non plus que faire.

"Merde..."

Junko prit quand même la décision de s'avancer vers elle, histoire de vérifier si elle ne savait pas.
"Eh! T'es nouvelle aussi?"

C'était pas qu'elle avait envie de lui parler, elle n'aimait pas ça les rencontres. Après qu'elle aurait ce qu'elle voulait elle s'en irait et ne prêtrait plus d'attention à cette jeune fille qui était d'ailleurs bien petite. Elle ne se posait même pas la question de savoir qu'elle âge elle pouvait avoir, à première vue on voyait bien son air d'enfant qui avait tout. Et puis le pourquoi de sa venue ici c'était pas son problème. Elle ne voulait pas d'amie, et encore moins une enfant gâtée.

"Matsukura!"
"Matsukura!"
"Mat...."
"Suuuukuuuuurrraaaa, c'est bon j'ai entendu!"
*Tait-toi Genji!*
"Toi, ta gueule"
"Matsukura! Votre langage! Combien de fois il faudra vous dire qu'on est pas sur le marché ici!"
"Tu m'emmerdes la vieille."

Il sortit de la voiture. Une grosse voiture avec les vitre teintée. C'était pas sa mère qui venait de l'ammener, c'était juste sa bonne. Il fallait croire qu'avec le temps ses parents adoptifs avaient bien gagné leur vie. Aussi bien qu'ils s'étaient même offert les services d'une bonne. Keiji la toisa longtemps, avant de comprendre qu'ils étaient arrivé. Genji était de sortie aujourd'hui. Keiji, avait peur de voir ce batiment et d'y vire, donc Genji avait prit sa place. Il ouvrit la portière.

"Ouvre le coffre que j'me casse."

Elle s'exécuta et il sortit sa valise. Quand il posa les roulettes par terre il eu un gros mal de tête. Keiji voulait sortir, et il n'avait plus peur. Avec le temps il réussisait à manipuler Genji, mais pas entièrement, quand l'exitation était trop grande, il sortait.

"Dégage!"
*Je veux sortir!*
"Tu m'emmerdes, dégage!"

Keiji gagna et il sortit. Enfin content, il se dirigea vers la porte de la voiture encore ouverte. Il salua sa bonne:

"A bientôt Madame Oniji!"

Il se retourna, et rentra dans le pensionnat, un doux sourire aux lèvres. Il semblait bien vide se batiment, il ne savait pas ou aller. Et il remarqua qu'une jeune fille rentrait dans une salle. Elle tirait derrière elle une valise, et il se doutait, qu'elle aussi était nouvelle. Il entra à son tour. Maintenant cette jeune fille parlait à une autre, et l'autre aussi semblait nouvelle, il s'avanca tout près d'elles.

"Yo, vous savez ou on doit aller?"

Yuna n'avait pas entendu la jeune fille entrer et en plus elle était venue lui parler.Elle la regardait enfin plutot l'observait, le style vestimentaire, le visage et la façon de parler.On ne pouvait pas savoir l'histoire des gens comme ça mais bon fallait qu'elle ait un problème psychologique pour pouvoir etre ici:

"Eh! T'es nouvelle aussi?"

" Ouais."

Puis un garçon s'approcha d'elles.Un nouveau lui assui il avait un valise.Il avait une tete marrante, avec des grosses joues..Un peu comme celles de Yuna.Yuna ne le voyait pas vraiment avec un problème psychologique tout comme la fille mais bon les gens comme elle ressemblaient physiquement à tout le monde.:

"Yo, vous savez ou on doit aller?"

Decidement il n'était pas plus informé que les deux jeunes filles.Elle regarda autour d'eux..toujours personnes.Le garçon la mettait mal a l'aise.Elle aviat toujours la tete de Ren dans sa tete vu qu'elle en avait parlé tout à l'heure. Alors elle recula d'un pas, discrétement.FAllait quand meme qu'elle lui réponde:

" J'en ai aucune idée...Y'a personne pour s'informer ici..."

Puis elle s'avançea vers le couloir pour voir si personne ne passait...Elle passa juste la tete et bien sur..Personne! Bon Sang! Ils allaient etre seul ici ou quoi?!Elle soupira un bon coup puis regarda les deux autres nouveaux...Elle se sentait très petite par rapport a eux..Elle n'aimait pas se sentir inférieur mais bon ca serait totalement stupide de mettre des talons de 20cm juste pour etre à leur hauteur!Elle revint près d'eux en faisant bien attention de ne pas approcher trop le garçon :

" Personne dans le couloir...Aufaites, J'suis Yuna."

Peut-etre qu'ils en avaient rien a faire mais au moins elle se presentait.Elle trouvait ça pas très poli de ne pas se présenter quand on se connaissait pas.Elle espérait bien qu'ils se présentent aussi et qu'ils n'allaient pas s'en aller sans rien dire.

En plus d'avoir parlé à la fille qui restait au milieu de la salle, un jeune homme arriva. Plus grand que Junko, il souriait et leur demanda si elles savaient où ils devaient aller. Ca l'énervant en quelque sorte ce sourire et cet air qu'il prennait, autant que la fille qui venait de se rapprocher d'elle.
Elle lui lança un regard qui voulait quand même tout dire, apparement le garçon lui faisait un peu peur. Mais bon, c'était pas à elle de la protéger ou quoi que ce soit. Elle ne la connaissait même pas et franchement elle n'en avait pas envie. Elle remit une mèche de ses cheveux qui venait de tomber devant ses yeux et qui ne tenait pas parce qu'elle était trop courte pour être attachée.

"Tu crois qu'on serais encore plantées là si on savait?"

Elle regarda ce que la jeune fille faisait, beaucoup plus petite qu'eux deux. Ca lui donnait un air un peu jeune comme ça. C'était un truc que Junko trouvait assez dérangeant, quand les filles parraissait trop gamines. Elle se présenta à eux.
Junko la regarda de haut en bas, c'était pas forcément pour la mettre mal à l'aise, elle l'observait. Elle s'en foutait pas mal du prénom qu'elle portait mais c'était une histoire de politesse les présentations. La fille était revenue près d'elle, comme en évitant ce garçon.

"Ouais c'est ça...Me colle pas comme ça."

Junko détourna le regard, regarda tout autour d'eux puis reposa le regard sur elle.
"Moi c'est Junko."

Elle prit sa valise qui était posée par terre devant ses pieds puis se dirigea vers le couloir à son tour, observa un peu les alentours. Elle avait pas envie de rester là comme une cruche jusqu'à ce que quelqu'un arrive quand même. Mais bon, ce serait con d'aller se perdre aussi, le pensionnat avait l'air grand. En plus elle avait pas envie de rester trainer avec ces deux là.

Genji était resté silencieux jusque là. Mais en réalité il n'allait surment pas se taire. A la vision des deux jeunes fille, il restait insensible. D'apprençes elles semblait normale. Mais il sentit que son deusième lui frémit quand la plus grande des deux lui adressa la parole. Il ne devait pas laissé Genji sortir. Il n'avait pas le sens de ce qui se faisait, et de ce qui ne se faisait pas. Sur une fille il ne se serait surment pas gêné de frapper. Et même avec ses allures de tigresse, elle était loin du compte la Junko. Elle venait de se présenté. Il lui adressa un sourire bien qu'elle s'en claque royalement, et ça exitait de plus en plus Genji. Il avait du mal à le contenir.

*Regarde moi cette pouf!*
*Tait-toi, reste tranquille!*
*Oh nan, j'vais la faire descendre de ses nuages celle-là!*
*Reste tranquille!*

Pensez-vous. Genji sortit. Il la toisa du regard. Pour une arrivée, c'en était une. Et sérieusement, ceux deux là auraient beaucoup de mal à s'accepter. Possèdant tout les deux un caractère assez... dur?
Il adressa un sourire ironique à Junko.

"Dis-moi t'aurais pas trop tendance à prendre les autre pour de la merde?"

Personne n'aurait pû dure que Genji avait prit la place du gentil petit Keiji. Sauf peut-être ses yeux. Ils changeaient quand Genji venait. Ils s'assombrissaient et devenaient plus sadique enfait. Il avait des yeux assez effrayant, lui enlevant toute sa candeur habituelle.
Il s'avança près de Junko. Il savait qu'elle ne resterait pas de marbre, et ça l'amusait. Voyez-vous, c'est ce genre de filles qui se prennent pour plus fortes que vous, mais quand le revers de la médaille leur tombe sur le coin de la face, Elles ne font plus trop les grandes. Lui, Genji, il n'avait peur de personne, et encore moins d'elle. Il attendait qu'elle riposte, c'était une façon amer pour lui de prendre son pied.

"Oooouuuhouhou...Fais gaffe, il serait pas temps qu'il t'arrive des bricoles ma belle. On sait jamais sur quoi tu peux tomber"

Son sourire s'élargit. Un sourire sadique! Personne ne pouvait le nier! Keiji avait totalement disparu. Mais quelques minutes plus tard Genji se recula, il repartit de lui même en Keiji reprit le contrôle de son corps.
Il était mal à l'aise.

"Euh... je suis désolé."

Il ne dira surment pas qu'il possède une double personnalité. Mais... on pouvait facilement le deviner.

"Moi c'est, Keiji."

Et voila toute la candeur qui revenait au galop dans la voix du garçon.

Junko remarqua le sourire de Keiji quand elle se présenta, elle le fixa un moment. Ensuite il sembla changer, son sourire avait changé, il était maintenant plus ironique et dans son regard quelque chose dur se lisait. Tout de suite elle reposa son regard sur lui après ce qu'il venait de dire, surtout qu'il s'était approché un peu. Elle ne bougea pas. Sa valise était posée à ses pieds et elle ne détachait pas son regard, bizarrement il avait changé mais en fait elle s'en fichait. Il essayait quoi là?

"Et c'est toi qui dit ça avec cette façon de regarder les autres?"

Il répliqua ensuite une nouvelle fois, un sourire plus large et en même temps sadique. Il avait quelque chose d'effrayant mais c'était pas trop le genre de Junko d'avoir peur de quelqu'un comme ça, même avec ces menaces. Elle n'avait toujours pas détourné le regard et ne comptait d'ailleurs pas le faire en fait.
Quelque chose changea de nouveau, elle ne comprenait pas trop ce qu'il faisait là. Son sourire s'effaça aussitôt et il en vint même à s'excuser. Elle ne répondit rien, c'était vraiment trop louche tout ça. Il fallait quand même s'y attendre en fait dans un tel endroit. Puis de toute façon elle ne comptait pas forcément le revoir après, elle s'en passerait bien. Il venait de se présenter.

"...Salut."

Elle se recula, les mains dans les poches et tourna un peu pour regarder la salle. Elle enleva de temps en temps une de ses mains de la poche de sa veste pour remettre correctement une mèche de ses cheveux.
Maintenant elle avait un peu zappé la présence de l'autre jeune fille, comme si elle n'avait pas vraiment été là. Pour le moment elle restait silencieuse en plus. Elle espèrait vite que quelqu'un vienne pour qu'il puisse leur indiquer le chemin, c'était rare quand même quand elle désirait voir une personne de plus comme ça.